Certains praticiens libéraux, spécialisés en oncologie médicale et chimiothérapie ambulatoire, - soins palliatifs - qui disposent de structures hospitalières à Oran, sollicitent les départements de la santé et celui de la sécurité sociale pour les inclure dans le programme national de la lutte contre le cancer ainsi que la prise en charge des patients atteints qui sont au nombre de 40 000 à l'échelle nationale. Au nom du collectif de la dizaine de praticiens spécialisés en oncologie qui sont en exercice à Oran, Aïd Abdelhamid, rappelle que leur intégration au plan d'action de lutte contre cette maladie leur permettra d'alléger les structures étatiques sachant, par exemple, que, dans cette ville, il existe un centre d'oncologie médicale. Il fonctionne à moins d'un pour cent de ses capacités d'accueil pour le seul problème de sa dotation en médicaments pour le traitement des malades. Selon le même interlocuteur, «les médicaments qui sont disponibles sont particulièrement onéreux et réservés uniquement aux structures hospitalières ainsi qu'aux centres de traitements étatiques». Il ajoute que, chaque année, un millier de nouveaux cas de cancéreux sont enregistrés. L'apport et la contribution au programme national de ces praticiens libéraux pourront assurer la prise en charge pour le traitement et le suivi de quelque 10 000 cas par an pour uniquement la région de l'Ouest du pays. Il est utile à présent de conjuguer l'ensemble des efforts en exploitant les moyens thérapeutiques qui sont disponibles à travers le pays quel que soit le secteur pour donner un espoir de guérison aux malades, a-t-il conclu.