Le Congrès américain le souligne : «L'Algérie est la puissance militaire et économique dominante dans la région du Maghreb et elle représente un partenaire-clé des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme», résume le service de recherche de cette institution parlementaire américaine dans son rapport, repris hier par l'APS. Ce document est composé de 6 chapitres qui traitent essentiellement la question du gouvernement et de la politique en Algérie, l'économie, les relations extérieures et le terrorisme ainsi que les indicateurs économiques. Le Congrès affirme d'emblée que «l'Algérie est un pays de plus en plus important dans les efforts américains pour lutter contre le terrorisme international et représente un partenaire-clé dans la lutte contre les groupes liés à Al Qaîda». «En tant que producteur d'énergie, l'Algérie est également une source importante de gaz naturel pour les Etats-Unis, mais n'est pas un des principaux bénéficiaires de l'aide (financière) américaine», ajoute la même source. Abordant les relations entre l'Algérie et les Etats-Unis, le rapport note d'abord que les liens entre les deux pays «datent depuis le traité de paix et d'amitié en 1775». De plus, «les relations se sont renforcées depuis les multiples rencontres qui ont eu lieu entre le président Bouteflika et l'ex-président américain George W. Bush». «En 2005, les Etats-Unis et l'Algérie ont lancé le dialogue militaire mixte pour favoriser les échanges, la formation et les exercices conjoints», ajoute le rapport. Le chapitre relatif au terrorisme fait une rétrospective détaillée sur ce fléau en Algérie depuis 1992. Ainsi, s'agissant de la présence d'Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) dans la région du Sahel, le centre de recherche du Congrès note que le gouvernement algérien avait déployé des milliers de soldats au Sahara tout au long des frontières avec le Mali, le Niger et la Mauritanie pour combattre ce groupe. «Avec l'immensité du Sahara, l'Algérie considère que la coopération régionale est nécessaire pour lutter contre la présence d'AQMI», précisent encore les rédacteurs du rapport. Ce service de recherche est une agence fédérale dépendant du Congrès des Etats-Unis chargée de la recherche sur les politiques publiques qui lui vaut le surnom de «think tank (cercle de réflexion) du Congrès».