Le renforcement des contrôles de la qualité et de l'hygiène concerne en particulier les établissements commerciaux à caractère alimentaire : fast-foods, cafétérias, épiceries et restaurants. Les services de la direction du commerce ont fort à faire devant la recrudescence des pratiques commerciales frauduleuses qui semblent se généraliser à Oran. Dans ce contexte, les différents services de contrôle de commerce et de la répression des fraudes ont annoncé, jeudi, la traduction devant la justice de 120 commerçants. Selon notre source, ces derniers seront jugés pour infraction au code du commerce et des règles élémentaires réglementant l'activité commerciale. Parmi les commerçants épinglés figurent aussi ceux ayant dérogé aux normes en matière d'hygiène, de défaut de facturation et d'inexistence du registre de commerce. Cette opération, qui a été déclenchée depuis le début du mois en cours, a permis aux brigades mobilisées de mener leur mission à bien. «Nous nous heurtons de front aux louvoiements de certains commerçants qui poussent le toupet jusqu'à fermer leurs magasins lors des tournées d'inspection des contrôleurs des prix et de la qualité», affirme notre interlocuteur. Sur ce plan et pour parer au plus pressé, la direction du commerce a fait appel à des brigades de renfort qui ont effectué plus de 1300 interventions. Concrètement, une centaine d'infractions ont été relevées pour la seule commune d'Oran tandis qu'une soixantaine de commerçants ont été verbalisés. Fruits secs arrivés à péremption En dépit des chiffres avancés et malgré le nombre d'interventions effectuées, les consommateurs sont désorientés eu égard aux pratiques commerciales mercantilistes qui sont exercées en toute impunité dans les marchés, les cités et les quartiers de la ville. Par ailleurs, près de 10 quintaux de produits impropres à la consommation ont été saisis lors d'une opération coup de poing menée par les brigades de contrôle dans les différents marchés des localités de la wilaya. Les produits saisis concernent les viandes avariées, les pâtisseries, les produits de laitage ainsi qu'une quantité de plus de huit quintaux de fruits secs arrivés à péremption. Toujours au chapitre des fraudes, les agents compétents ont procédé à la verbalisation de 40 autres commerçants pour non-respect des règles d'hygiène alors que treize commerces ont été fermés dans la perspective de cette opération. S'agissant des mesures coercitives, les inspecteurs des brigades de contrôle ont établi 30 procès-verbaux à l'encontre des commerçants pour défaut de registre de commerce, défaut de facturation et non affichage des prix. Les services de la direction du commerce chargés du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes ont renvoyé au total 120 commerçants devant la justice pour non-respect des normes d'hygiène et de sécurité alimentaire, défaut de facturation et inexistence de registre de commerce. Le renforcement des contrôles de la qualité et de l'hygiène concerne en particulier les établissements commerciaux à caractère alimentaire : fast-foods, cafétérias, épiceries et restaurants.