La section algérienne d'Amnistie Internationale a organisé, mercredi dernier au centre de documentation sur les droits de l'homme (CDDH) de Béjaïa, une formation au profit des nouveaux membres, venus de milieux différents. Assurée par M. Ali Yemloul, président de la section algérienne de cette ONG, la formation vise à introduire les nouveaux venus aux principes de fonctionnement et au rôle d'un militant des droits humains. Les subventions, l'autonomie, l'information, les statuts et un tas d'autres thèmes ont été mis en relief par M. Yemloul. «Les droits de l'Homme ne sont pas un luxe. Tous les droits mentionnés dans la déclaration universelle des droits de l'Homme sont essentiels et on ne peut pas faire des concessions» a-t-il déclaré devant une trentaine de présents. M. Yemloul a expliqué aux présents les diverses façons d'activer au sein de l'organisation. Notamment en intégrant l'un des réseaux, tels que les réseaux des jeunes ou celui d'actions urgentes. Il est également possible pour un groupe quelconque de travailler sur un thème ou un pays spécifique. A la fin de la journée, les étudiants ont procédé à l'élection du coordinateur du groupe de l'université d'Amnistie Internationale à Béjaïa. Une conférence-débat a eu lieu au début de la rée à la cité universitaire des 1 000 lits. Ces activités rentrent dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des droits de l'Homme.