Dans le carde de son épanouissement, la section algérienne de l'Organisation mondiale pour la défense des droits de l'homme, Amnesty International, a procédé le mois de novembre dernier à l'installation d'un pré- groupe au niveau de la ville de Sidi Aïch. En effet, une quinzaine de personnes, de catégories différentes, ont suivi une formation dès leur mise en place, au bout de laquelle ils seront habilités à gérer par eux-mêmes les affaires courantes. Le vice-président national et chargé à la formation des nouveaux adhérents, Dr Abbas Kheireddine, estime que « le domaine des droits de l'homme est très vaste et que chacun des nouveaux venus a besoin de temps pour assimiler les données fondamentales et les principes de cette ONG ». Les membres de ce groupe, le premier dans la wilaya de Béjaïa, éliront l'exécutif au cours de la prochaine réunion prévue pour la fin de ce mois de mars. Par ailleurs, ces militants auront à informer les citoyens de cette localité sur leurs droits les plus légitimes. Leur rôle consiste aussi à faire des campagnes contre la violence à l'encontre des femmes et des enfants et faire signer des pétitions signalant des atteintes aux droits humains. Cela dit, des activités sont à prévoir incessamment dans cette ville de Sidi Aïch. « D'autres sessions de formation seront organisées dans la ville de Béjaïa et les villes limitrophes, là où les noyaux de AI ne sont pas encore installés », lit-on dans le journal de cette ONG.
