Censé faciliter le trafic routier de et vers Blida, le nouveau sens giratoire de Khazrouna, dans la commune de Beni Mered, connaît d'immenses encombrements au quotidien. Durant les heures de pointe, de longues files se constituent sur les deux axes et bloquent toutes les issues. Ces bouchons provoquent le courroux des automobilistes qui ne se gênent pas d'enfreindre le code de la route pour s'en sortir. La situation s'envenime durant les week-ends où Blida accueille des flux importants de visiteurs à destination de la station climatique Chréa. Cela cause aussi beaucoup de désagréments aux habitants de la cité Khazrouna à cause du bruit et des risques de pollution. L'entrée et la sortie à Khazrouna et à Ouled Yaïch, ainsi qu'à la zone industrielle deviennent un vrai calvaire. Automobilistes et piétons s'interrogent sur l'utilité d'un pareil projet qui a nécessité une enveloppe de 45 millions de dinars. «On aurait pu exploiter cet argent ailleurs. Khezrouna n'a jamais connu autant d'embouteillages sauf après la réalisation de ce sens giratoire», déclare un citoyen. Effectivement, plusieurs carrefours au centre-ville nécessitent un réel aménagement suivant un plan adéquat et en tenant compte de l'évolution du trafic et du parc automobile. Il faudrait aussi relancer le projet d'aménagement du grand boulevard reliant Blida à Béni Mered. Les travaux lancés à grand fracas semblent en effet piétiner.