Découverte de deux pièces archéologiques à El Khroub Lors d'une visite effectuée au centre d'accueil des cancéreux, situé à l'entrée de la ville d'El Khroub, les éléments de la brigade locale de la gendarmerie ont remarqué la présence de deux pièces archéologique, juste à l'entrée de l'établissement. Selon la cellule de communication du groupement de wilaya de la gendarmerie, il s'agit de deux représentations d'une femme accompagnée d'un animal. Après expertise, les deux sculptures ont été remises au musée national Cirta. Rien n'a été indiqué au sujet de la valeur de cette découverte. Selon la même source, l'origine de ces deux objets demeure inconnue, surtout que le directeur du centre d'accueil a affirmé les avoir trouvés dans le jardin de l'établissement. Le problème des chiens errants demeure posé Les habitants de la cité Zouaghi, -particulièrement les 1100 logements,- se plaignent toujours des chiens errants. Selon eux, la situation devient problématique à la tombée de la nuit. Des meutes affamées n'hésitent pas à s'approcher des immeubles et à déverser le contenu des bacs à ordures. Leurs grognements ininterrompus incommodent les riverains jusqu'au petit matin. A cette heure-ci encore, les personnes qui se rendent à la mosquée pour la prière du Fedjr prennent la précaution de se munir de bâtons car la faim rend ces pauvres bêtes très dangereuses. Outre la commune, toute une chaîne d'intervenants est interpellée: les associations de quartier, les gardiens de parking (qui ramènent des chiots), et les habitants eux-mêmes qui, en ne respectant pas les horaires de ramassage des ordures ménagères, concourent largement à la propagation du phénomène. Faut-il qu'adviennent d'autres cas de morsures gravissimes après celui de la petite Wiam ? Qu'est devenu le mouvement associatif ? Et qu'en est-il des promesses faites dans ce sens, éventuellement les campagnes de sensibilisation? Des habitants jettent les gravats par les fenêtres Le grand champ qui se trouve derrière les bâtiments des 500 logements à Zouaghi est devenu le réceptacle des déblais résultant des travaux d'aménagement des appartements. Certains habitants n'hésitent pas à balancer toutes sortes de gravats par les fenêtres, assurés qu'ils sont de l'impunité. Selon certaines rumeurs, ce champ serait destiné à la plantation d'arbres fruitiers. Mais à ce train, c'est à la naissance d'un remblai que nous assistons, impuissants. Le fait a déjà été signalé, photos à l'appui, dans une de nos précédentes éditions, et aucune autorité concernée n'a réagi. Aujourd'hui, ce sont de tristes décombres qui s'offrent aux enfants en guise d'espace vert. Des postiers affichent du mépris envers les usagers Des citoyens se sont, à maintes reprises, plaint des préposés aux guichets de la poste du Coudiat. Selon eux, ces fonctionnaires adoptent, pour la plupart, une attitude «méprisante, en ne daignant jamais parler aux citoyens, et encore moins leur expliquer quoi que ce soit». Un usager, outré, nous dira que pas plus tard que jeudi, alors qu'il continuait de poireauter pour effectuer un retrait d'argent à cette poste, personne n'a voulu l'informer que le réseau était en panne. S'adressant à un préposé au guichet, lui faisant remarquer que ce problème ne se trouvait apparemment pas au niveau des autres bureaux de poste, celui-ci lui rétorque sèchement: «Eh bien, allez alors à cette poste ! » Et ce genre de comportement devient coutumier de cette infrastructure, très importante de par l'afflux qu'elle enregistre au quotidien. Sommes-nous condamnés à traîner notre sous-développement comme un boulet ?
