Le quotidien de langue arabe El Chourouk a été désavoué par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Celui-ci est sorti de son silence pour démentir énergiquement mardi l'information révélée par ce journal et faisant état d'une note adressée par les autorités publiques qui "somme les bars et les débits de boissons alcoolisées de baisser leurs rideaux à partir de 20h la nuit du réveillon". Cette information infondée a fait réagir les pouvoirs publics lesquels n'ont pas tardé à démentir fermement l'existence d'une telle note. Dans un communiqué rendu public mardi, le ministère de l'Intérieur, "tient à assurer qu'aucune mesure n'a été dictée en vue de restreindre une quelconque activité", indique-t-on. Par ailleurs, aucune note relative à des interdictions entourant la consommation d'alcool durant les célébrations du Nouvel An n'a été diffusée. Dans ce même communiqué, le département d'Ould Kablia n'a pas manqué de qualifier cette information "d'erronée, grotesque et mensongère" ! Pour le ministère de l'Intérieur, les services de sécurité "sont mobilisés en vue d'assurer la sécurité et la quiétude des citoyens, au quotidien et à toute occasion". Il n'est donc aucunement question d'interdire à un établissement où à un autre de ne pas vendre de l'alcool à une heure précise de la nuit. Dans son édition du mardi 28 septembre, El Chorouk parle d'une "instruction faisant obligation aux établissements servant les boissons alcoolisées et non alcoolisées de fermer à 20h00, la veille de la nouvelle année, et interdisant aux citoyens fréquentant ces établissements de sortir au-delà de 20h00" ! El Chourouk explique même que ces interdictions avaient été prises pour "éviter des saccages de biens publics et privés et pour éviter l'anarchie qui pourrait causer des dérapages". Ce constat n'est guère partagé par les pouvoirs publics qui ne voient nullement un lien entre la criminalité et la célébration du Nouvel An.