Pourquoi ce projet du secteur de la culture inscrit en 2001 n'est toujours pas opérationnel au mois de décembre 2010 ? En dépit des mauvaises volontés, ce projet a pu voir le jour grâce aux efforts consentis par la wilaya de Tipasa depuis 2005. En effet, le retard de l'ouverture de la maison de la culture de Koléa porte un grand préjudice pour les activités culturelles. Plus de 300 millions de dinars avaient été investis par l'Etat pour cet espace public. Cette infrastructure est pourvue d'une salle de spectacles d'une capacité théorique de 800 places, des salles de conférences et de projection, des galeries d'art, des ateliers d'art plastique et d'art dramatique, des bibliothèques et de quatre boutiques d'artisanat. Le département ministériel de Khalida Toumi avait alloué une enveloppe de 40 millions de dinars pour l'organisation des deux éditions du Festival culturel maghrébin de musique andalouse qui ont eu lieu à Koléa aux mois de mars et décembre derniers. La location du chapiteau d'une capacité avoisinant les 700 places et les moyens techniques nécessaires pour abriter une seule édition du festival maghrébin s'élèvent à 8 millions de dinars environ. Or, si la maison de la culture était opérationnelle, il n'y aurait pas de charges locatives pour le chapiteau. Cette somme de 8 millions de dinars aurait servi à autre investissement pour les organisateurs de ce festival. Les deux importantes manifestations culturelles de Koléa, qui sont prévues pour le printemps de l'année 2011, devront avoir lieu dans cette maison de la culture. Il s'agit du Festival du théâtre El-Fordja du MTK et celui de la musique andalouse qui sera à sa troisième édition. Benblidia Abdelhamid s'est engagé à l'issue de la 2e édition du Festival maghrébin de musique andalouse à ne plus jamais organiser la manifestation d'une envergure internationale sous le chapiteau à l'Ecole nationale des impôts de Koléa.