Depuis la multiplication des agressions nocturnes et le climat d'insécurité qui règne dans certains lieux de la ville, rares sont les taximen qui s'aventurent encore à servir durant la nuit. Certains d'entre eux, qui se disent choqués par l'attaque dont le commissariat du premier arrondissement a été le théâtre depuis une semaine, avouent craindre de prendre des clients qui peuvent s'avérer être sous l'effet de l'alcool ou de psychotropes. Une attitude qui pourra pénaliser les pauvres citoyens contraints dans la plupart des cas de sortir la nuit à la recherche d'un médicament ou pour l'évacuation d'un malade en urgence.