Les habitants de la commune frontalière de Mougheul ont manifesté, lors de la visite d'inspection effectuée par les responsables locaux, leur colère quant à l'assèchement de la principale source qui irriguait la palmeraie et des parcelles agricoles. Il ne reste aujourd'hui de la dizaine de puits taris autour de l'agglomération que le forage 2 dont le débit faible est de 25 litres/seconde. Celui-ci alimente, en eau potable, la localité de Mougheul et, depuis un an et demi, la ville de Béchar distante de 45 km. L'explication fournie par des techniciens est que le volume de la nappe phréatique de la région a sensiblement baissé. Ces derniers demeurent sceptiques et ne sont pas convaincus par les explications des experts hydrogéologiques fournies sur l'importance du volume d'eau de la nappe phréatique de Mougheul.Dans une déclaration, le directeur de l'hydraulique de la wilaya a tenu, quant à lui, à rassurer cette population. «Une forte précipitation, selon lui, pourrait régénérer les puits et verdoyer la palmeraie en déclin».