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Un village en mal de développement
Hassi Ameur
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2005

Date indélébile dans la mémoire locale, les habitants de Hassi Ameur se souviennent avec nostalgie et amertume de l'année 1974 qui a vu le défunt président Houari Boumediene venir en personne inaugurer la grande zone industrielle mitoyenne.
Socialisme triomphant et rêves tenaces, les Allemands de l'ex RDA tout comme les Indiens étaient aussi là pour initier les algériens à la révolution industrielle. La SNMETAL, fleuron de la sidérurgie, était tour à tour symbole et emblème de ce qui allait être la voie à suivre. On embauchait à tour de bras et la vigne symbole d'une époque révolue venait juste d'être arrachée. Que reste t-il 30 année plus tard ? « Rien ou presque ! », disent ceux qui ont vécu ces années là. Cette usine qui a changé tant de statut et d'initiales est à l'agonie et ses ouvriers dans l'expectative. Le village, plus que centenaire, qui continue à vivre dans la promiscuité avec cette zone industrielle, ne semble pas en avoir tiré, pour autant, tous les bénéfices. Avec ses ruelles défoncées et poussiéreuses, Hassi Ameur est loin d'être un village coquet. Les habitants déplorent devoir toujours dépendre de Hassi Bounif, commune mère, pour espérer quoi que ce soit. Pourtant, précisent-ils, des bourgades dépendantes du même chef-lieu et qui n'existaient même pas voilà quinze années, à l'image de Kharouba, Douar Relizane ou Haï Bendaoud sont mieux loties en matière d'infrastructures.
Le désert absolu
A Hassi Ameur il n'existe pas de CEM, les collégiens sont obligés d'aller ailleurs, notamment à Hassiane Ettoual (ex fleurus), Hassi Ben Okba ou Hassi Bounif pour poursuivre leurs études ; le problème du transport est un tracas de plus pour les parents. La seule maison de jeunes qui faisait office de lieu de loisir a été cédée à un particulier du temps d'un ancien DEC. Les cafés, heureusement, ne désemplissent guère et les parties de football durent des heures et des heures. La nuit tombée, on en a de toutes les odeurs et quelques fois les beuveries trop tapageuses se terminent par des bagarres. Il n y a même pas de poste de gendarmerie ou de garde communale pour veiller au grain. La zone industrielle, qui compte une multitude d'usines versées dans l'agroalimentaire, surtout, ne laisse personne insensibles aux multiples nuisances. Seul butin glané, c'est le chômage qui n'y sévit pas. Cependant et de l'avis de tous, le travail est fort nuisible. La fabrique de détergents, par exemple, fait fuir le plus téméraire des volontaires et les usines du genre, qui font peu de cas de la santé et de l'environnement, sont fort nombreuses. Les déchets organiques comme ceux provenant de la tannerie, aux odeurs pestilentielles, sont souvent jetés juste à la sortie du village par des vidangeurs peux scrupuleux. Le canal qui traverse le village, souvent bouché par les déchets solides, laisse déborder les eaux usées provenant de toutes les localités avoisinantes. Hassi Ameur, qui n'est située qu'à quelques encablures d'Oran, semble si lointaine.


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