Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, a affirmé, hier, que les discussions informelles relatives à l'Accord franco-algérien de 1968 sur la circulation, l'emploi et le séjour des Algériens en France, reprendront le 24 janvier à Paris, au niveau des experts. Il a également précisé que la visite qu'il effectue en France s'inscrit dans le cadre d'une réunion d'évaluation avec les chefs de poste sur toutes les décisions à prendre concernant la communauté algérienne dans ce pays. Le secrétaire d'Etat a expliqué à l'APS, au terme de cette réunion au siège de l'ambassade d'Algérie, que cette rencontre avec l'ambassadeur, les consuls généraux et consuls vient «en continuité des consultations que nous avons en Algérie avec les différentes institutions, y compris au Parlement». Cette réunion, rappelle-t-il, intervient au lendemain d'un conseil interministériel, présidé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, «qui a pris des décisions importantes visant à asseoir une politique gouvernementale en direction de notre communauté». Cette rencontre de concertation avec nos chefs de poste consulaires, a poursuivi M. Benatallah, la troisième du genre, a pour objectif de recueillir auprès de nos consuls «tous les détails concernant toutes les catégories socioprofessionnelles de la communauté nationale établie en France». «Qu'il s'agisse des étudiants et de la galère à laquelle ils font face, des demandeurs de renouvellement de carte de séjour et leurs difficultés, de nos retraités qui sont confrontés à certaines situations particulières, sans compter la question du regroupement familial et les entraves auxquelles ils sont exposés, ainsi que le statut des enfants mineurs et la kafala», a-t-il précisé. «C'est toute cette gamme de questions que nous sommes venus examiner de près et dans le détail dans la perspective des dispositions et décisions à prendre dans l'intérêt de la communauté nationale», a souligné le secrétaire d'Etat. L'accord de décembre 1968, qui a été modifié trois fois, a fait l'objet de trois avenants. L'Algérie et la France vont engager des discussions pour négocier un quatrième avenant.