Pour la première fois depuis bientôt quinze années, les saint augustiniens n'iront pas sur les traces de saint Augustin à partir d'un long séjour touristique en Tunisie. L'Office national algérien de tourisme est finalement arrivé à sortir le grand jeu pour imposer l'itinéraire inverse. C'est ainsi que depuis quelques mois, la présence pour de longs séjours touristiques en Algérie de la communauté des saint- augustiniens est de plus en plus importante. Après leur première escale à Alger, une centaine d'entre eux ont fait le voyage par route sur la wilaya de Annaba leur 2e escale où ils ont eu tout le loisir de visiter la basilique qui porte le nom du saint homme. Ils ont rejoint par la suite Souk Ahras via Madaure le site archéologique où saint Augustin avait fait ses études de théologies avant de s'installer à Bouna. Ghardimaou, la ville tunisienne frontalière avec la wilaya de Souk Ahras, sera leur dernière étape pour une journée avant le retour en Algérie. Ce retour des saint augustiniens dans les différentes régions d'Algérie qui ont vu naître, grandir et étudier le saint homme est un juste retour des choses. Rappelons que durant ces dernières années, tout avait été fait de l'autre côté de nos frontières est pour noircir le tableau de la situation sécuritaire dans notre pays. Tant et si bien que les saint augustiniens préféraient voir avec des jumelles à partir de Ghardimaou cette terre souk ahrassienne où existe l'olivier planté vivant par saint-Augustin. Par cette démarche, l'ONAT a annoncé la couleur. C'est au tour des autorités locales à Annaba et à Souk Ahras et nationales de faire le reste en matière d'amélioration des conditions d'accueil et de prise en charge de ces pèlerins.
