Le candidat à la présidence de la SSPA-MCA, Mourad Louaddah, a surpris tout son monde par son retrait de la course, lors d'une conférence de presse tenue hier matin à l'hôtel Hilton (Alger). M. Louaddah explique les raisons de sa décision par le flou qui entoure la mutation du club vers le professionnalisme, affirmant «que le MCA ne possède aucun actif significatif en dehors de son sigle et de son image de marque. Le capital social actuel qui appartient en totalité à la CSA/MCA est de 1 million DA. Il représente le capital d'une société constituée en extra-muros, c'est-à-dire que cette société n'a pas d'actifs réels à faire valoir». En filigrane, M. Louaddah explique que «les dispositions réglementaires ne sont pas respectées par le conseil d'administration du Mouloudia, ainsi la venue de nouveaux investisseurs et actionnaires n'est pas encore permise». C'est ainsi que le conférencier avait fait une offre de prise de participation majoritaire dans le capital social de la nouvelle société SSPA/MCA. «Nous avons convenu sur le principe de mettre 500 millions DA de participation libérable suivant les dispositions du code de commerce et d'intégrer la villa de Chéraga dans le capital social», dira M. Louaddah. Ce dernier s'est attaqué à M. Ghrib, administrateur et actionnaire, qui a fait irruption dans la salle lors de la réunion du 20 décembre 2010 pour agresser verbalement tous les membres du conseil d'administration et exiger 200 millions DA pour lui confier le club. Le conférencier s'est étonné aussi de la «désignation de M. Gaceb comme PDG de la SSPA/MCA sans aucun apport», estimant que le bénévolat n'existe pas dans une SSPA commerciale. M. Louaddah conclut son intervention en affirmant qu'il «était prêt à mettre tous les moyens et toute sa volonté pour donner la valeur qui revient à ce grand club».