Le sport de boules très répandu dans notre pays semble prendre une sérieuse envolée, si on compte les derniers résultats enregistrés au niveau international. Pour avoir une vue d'ensemble sur cette discipline, nous avons posé quelques questions à El Hadi Makboul, président de la Fédération algérienne des sports de boules. -Les sports de boules progressent-ils en Algérie ? Partant d'un constat, nous avons établi une nouvelle stratégie reposant sur une feuille de route amplement étudiée, réfléchie et enrichie pour la relance des sports de boules en Algérie. Seulement, notre action ne peut compter sur la seule mobilisation de l'ensemble des acteurs des sports de boules. Le soutien du MJS et des collectivités locales doit être réel tant dans ses dimensions matérielle, infrastructurelle, humaines que financières. -Sur quelle base avez-vous établi votre constat ? Je vous dirai que, dès son installation, la FASB a procédé à un audit fonctionnel pour avoir une évaluation exhaustive des sports de boules. l Vous semblez assurer un développement adéquat à votre discipline... Notre programme de développement s'articule sur 15 axes de travail jusqu'en 2012. Cependant, nos principales contraintes sont entre autres le déficit en encadrement technique, l'absence de matériel et de l'équipement de boules. -Quels sont vos objectifs ? Les objectifs à atteindre en 2012 sont dans l'ordre : la refonte du système compétitif, la promotion des pôles de développement touchant 30 wilayas avec en prime la création d'écoles de boules. La formation nous tient à cœur et concernant les effectifs, de 12 330 pratiquants en 2009, nous nous acheminons vers le nombre de 20 000 pour atteindre les 30 000 en 2012.