Suite aux émeutes qui ont eu lieu mardi dernier à Laghouat, seize personnes (neuf en détention et sept en citation directe), poursuivies sous les chefs d'accusation d'attroupement, coups et blessures volontaires, vol, atteinte aux biens d'autrui, atteinte à agent de l'ordre public, ont été jugées et condamnées dimanche à un an de prison avec sursis et une amende de 10 000 DA. Auparavant, l'Association algérienne pour la promotion de la citoyenneté et des droits de l'homme (AAPCDH), par le biais de son bureau à Laghouat, a rendu public un communiqué dans lequel elle condamne tout aussi bien l'acte qui a coûté la vie à R. Mustapha que les actes de violence qui lui ont succédé. Au passage, ledit communiqué épingle les autorités tout autant que les instances pour le fait de ne pas avoir informé en temps opportun les citoyens sur les mesures prises pour éviter tout dérapage. L'AAPCDH, qui dénonce les actes de vandalisme, les vols et les destructions injustifiées des biens d'autrui commis par « une frange inconsciente de jeunes qui ne représentent en aucune manière la ville de Laghouat », s'en remet à la justice et aux lois de la République pour consacrer la stabilité et la quiétude à Laghouat.