Plus que quelques jours séparent le CA Batna de son 1er rendez-vous international de sa longue existence : un rendez-vous historique que la capitale des Aurès se prépare à accueillir. Le doyen aurésien se trouve en pleine préparation : le coach Boufenara et son assistant, Ameur-Chafik, n'ont rien laissé au hasard pour que le club soit prêt le jour J. L'entraîneur cabiste dira : «Nous sommes en plein dans le match, dès aujourd'hui, nous sommes en regroupement. Concernant les nouvelles recrues, elles ne sont, jusqu'à aujourd'hui, pas qualifiées. A mon sens, ce match symbolique pour mon équipe sera une fête de football à Batna.» Concernant les manœuvres pas du tout innocentes des dirigeants du Nasr de Benghazi, Boufenara et Ameur-Chafik n'y vont pas par quatre chemins : «Ces tentatives de déstabilisation ne pourront pas déconcentrer notre groupe. C'est un comportement antisportif.» Pour revenir au comportement des dirigeants libyens dont le seul objectif est de semer le doute et la confusion au sein de la famille du CAB (tergiversation sur l'arrivée de la délégation - 40 membres - prévue en principe ce mardi, le président cabiste, qui aurait, a-t-on appris, reçu l'information que les hôtes séjourneront à… Sétif avant de rallier Batna la veille du match, n'a pas caché sa colère : «Je trouve cette sortie rocambolesque et inadmissible !» Il ajoutera : «Ils nous tiennent en haleine depuis déjà quelques jours en usant de subterfuges pour reporter le match ; ce n'est pas sur notre dos qu'ils vont régler leur crise.» Le président du Chabab s'est montré intransigeant et s'en réfère aux règlements de la CAF : «Nous avons tout prévu avec le concours de la DJS : hébergement, installation, et voilà qu'ils nous déroutent», a-t-il martelé énergiquement. Quoi qu'il en soit, le CA Batna a un rendez-vous avec l'histoire, ce qui importera aux joueurs, c'est la gagne pour réussir le baptême du feu et préserver le prestige de notre football renaissant.