«La séance d'entraînement, était un véritable hammam». Dans cet entretien Farid Nezar revient sur les circonstances de départ de l'entraîneur Iaïche. Limogeage ou départ volontaire, telle était la première question qu'on voulait élucider. Et ainsi, sortir des labyrinthes des spéculations. Parce que le président avait contacté un autre entraîneur, au moment ou Iaïche était en place. « C'est Iaïche en personne qui m'avait demandé de me trouver un entraîneur. Il m'avait expliqué qu'il ne pouvait continuer son travail avec le CAB. Qu'il avait des obligations professionnelles à Alger et qu'il ne pouvait plus concilier les deux activités (Iaïche est enseignant à l'ISTS, ndlr). Je devais agir au plus vite. Le coach envisageait de quitter le CAB. En plus, il avait confiait à Ameur Chafik, qu'il n'irait pas plus loin que le match contre l'OM. Dans mon esprit, il n'était plus concentré avec nous et par voie de conséquence, on devait agir au plus vite et trouver un remplaçant. Et pour finir, l'entraîneur avait pris toutes ses affaires, après le derby contre le MSPB. Je ne vous dis pas qu'il m'a aussi dit que le CAB représentait un bon challenge et qu'il pensait s'y consacrer entièrement. » «La séance d'entraînement, était un véritable hammam» Le président revient aussi sur le passage du coach au CAB et de la façon dont se déroulait les entraînements. Nezar ne va pas avec le dos de la cuillère. « C'est incroyable ce que sont devenues les séances d'entraînements avec Iaïche. Un véritable laisser-aller. Les joueurs se permettaient le luxe d'arriver à n'importe quel moment. Enfin, les retards de dix minutes étaient très courants. Sans qu'il n'y ait aucune réaction de la part du coach. On ne voyait pas de la discipline, ni de la rigueur dans le travail. Les séances ressemblaient à un véritable hammam, » dira Nezar. «On a choisi Boufenara, le plus disponible» Au sujet de l'arrivée de Hakim Boufenara, le président expliquera qu'il avait une liste de noms d'entraîneurs susceptibles de driver son équipe. « On avait une liste de 3 noms d'entraîneurs. Ameur Djamil était très exigeant sur le plan financier, on a laissé tomber sa piste. On avait discuté avec Latrèche. Ce dernier nous avait proposé de l'attendre le 3 décembre prochain. On avait répondu que nous ne pouvions pas nous permettre d'attendre jusqu'à cette date. On a finalement opté pour Boufenara. On s'est expliqué avec cet entraîneur et détaillé nos objectifs. On espère avec lui passer deux ou trois tours de la coupe de la CAF. Et bien évidemment jouer l'accession en Ligue1.»