À partir de ce jeudi, les deux seuls chanteurs de chaâbi de la wilaya, Halim de Chabat El Laham et Abdelkrim Bouteflika, vont se sentir moins seuls au pays du raï. En effet, le mandole, le tar et la derbouka, instruments caractéristiques de la musique reine à Alger, vont meubler de leurs sonorités rythmées des soirées programmées en quatre chefs-lieux de daïra : Témouchent, Hammam Bou Hadjar, Béni-Saf et El Malah. Reportée en raison des émeutes qui ont secoué le pays, une caravane culturelle algéroise va y faire le déplacement dans le cadre du festival culturel local des arts et des cultures populaires. Elle se déploiera autour d'une exposition et des galas artistiques. Pour la première qui se tiendra en la maison de la culture du chef-lieu de wilaya, elle s'étalera sur plusieurs axes consacrés aux arts plastiques, aux arts traditionnels, à la broderie et aux habits traditionnels, à la décoration sur bois, à la peinture sur verre, au cuivre repoussé, aux gâteaux traditionnels, au bijou traditionnel et à la dinanderie. Par ailleurs, outre la projection d'un film documentaire sur Alger, la zorna, par le biais d'une exhibition et la poésie populaire seront de la partie. Enfin, une fresque sera réalisée par les artistes peintres Triki Tarek et Amri, Baghdadi. Pour ce qui est du Chaâbi, la série de galas commencera fort avec une grosse pointure de ses actuelles têtes d'affiche, en l'occurrence Abdelkader Charcham, un des élèves prodiges d'El Anka. Après lui, il y aura Ladoui Mohamed, Arafat Achouri et Sid Ali Lekkam.