Le point de presse organisé par la cellule de communication de la sûreté de wilaya a mis un sérieux bémol à l'information qui s'est basée sur le témoignage d'une personne faisant état d'une attaque de la première sûreté urbaine, domiciliée à l'avenue Aouati Mustafa, au cœur de la ville de Constantine. Selon le représentant de la police, l'ampleur et la gravité des incidents relatés dans cet article de presse sont loin de correspondre à la réalité des faits qui se sont produits en cette nuit du 11 novembre, a déclaré d'emblée le représentant de la sûreté de wilaya. Selon la version des faits rapportée par ce dernier, interpellé par deux agents en faction devant le commissariat de police, le conducteur d'une Renault 16 est descendu de son véhicule armé d'un sabre avec lequel il a menacé ses interlocuteurs. Ivre et sous l'effet de stupéfiants, d'après cette même source d'informations, l'agresseur aurait été rapidement maîtrisé avant que ses trois acolytes, également dans un état d'ébriété avancé, ne viennent à la rescousse armés de couteaux à larges lames dentelées et d'une bombe lacrymogène. Face à l'intervention d'une brigade de police appelée en renfort, les quatre individus prendront la fuite avant d'être arrêtés quelques centaines de mètres en aval du commissariat de police. Présentés au tribunal compétent de Ziadia, T. A., 25 ans, L. H., 24 ans, L. L., 31 ans et Y. S., 25 ans, tous des repris de justice, ont été écroués par le magistrat instructeur pour six chefs d'inculpation : outrage et agression à agents de police dans l'exercice de leur fonction, conduite sans permis, conduite en état d'ivresse, consommation et détention de stupéfiants, ivresse et tapage sur la voie publique. L'issue de cet incident aurait pu avoir une issue dramatique pour les deux policiers, d'autant qu'ils auraient répugné à user de leur arme de service, a-t-on précisé dans ce point de presse.