Avec la mise en œuvre du nouvel arsenal répressif du code de la route, conduire un véhicule sans permis se paye cash. Le dernier cas en date est celui de ce citoyen interpellé, à bord d'une Renault Scenic, lors d'un simple contrôle routier en plein centre-ville de Constantine. Pris en flagrant délit de conduite sans permis par des policiers de la 1ère sûreté urbaine domiciliée à l'avenue Aouati Mostefa, le jeune homme, âgé de 28 ans, a été présenté au tribunal de Ziadia et placé en détention préventive conformément aux nouvelles dispositions du code de la route. Très rigoureuses dans ce cas de figure, mais aussi à l'égard de nombreuses autres infractions, ces nouvelles dispositions sont confortées sur le terrain par un renforcement sensible des brigades routières urbaines et suburbaines, notamment au niveau des carrefours névralgiques et des points de friction les plus sensibles. La peur du gendarme étant, comme on le dit, plus forte que les actions de prévention, les forces de police et de gendarmerie ont monté d'un cran leur stratégie de lutte contre toute forme de non-respect du code de la route et d'actes de délinquance routière. Résultat des courses, au terme de la semaine écoulée, le bilan affiché est le plus bas enregistré depuis des années : aucune mise à la fourrière enregistrée, et à peine 68 retraits de permis de conduire mentionnés, sachant que la moyenne hebdomadaire était, avant la mise en œuvre du nouveau dispositif, de 150 à 160 retraits par semaine pour la seule agglomération urbaine dépendant de la sûreté de wilaya de Constantine.