Après le match aller du tour préliminaire de la coupe de la Confédération africaine face au Nasr de Benghazi (Libye) qui s'est terminé sur le score de 2-2, le CA Batna, qui participe pour la première fois de son histoire dans une compétition continentale, se tourne déjà vers la deuxième manche où tout sera possible. En vérité, rien n'est encore joué, et en football, seul le terrain est juge, car au vu de la physionomie de la partie, l'équipe libyenne n'était pas vraiment un foudre de guerre. Dans cette perspective, le CRB est entré depuis lundi dernier en stage bloqué à Staouéli pour affûter ses armes et recharger ses batteries afin de mieux négocier son déplacement à Benghazi, une ville qu'il devra rallier le 7 février. Les dirigeants du CAB versent plutôt dans l'optimisme et font un constat plutôt positif malgré le semi- échec enregistré à domicile : «Le plus important pour nous est d'avoir fait de ce rendez-vous une grande fête. Le résultat est certes insuffisant mais il nous contente, car notre équipe est jeune et inexpérimentée. Cela ne veut pas dire que nous baisserons les bras à Benghazi», a déclaré le président du club. Du côté du staff technique, c'est le même état d'esprit qui prévaut. Ameur Chafik, le co-entraîneur cabiste, demeure, lui et Boufenara très optimistes : «Notre équipe a fait ce qu'il fallait devant un adversaire rompu à ces joutes. Pour nous, c'est une nouvelle expérience et un nouveau challenge, mais cela ne doit pas nous détourner de notre principal objectif : l'accession en Ligue professionnelle I. Nous allons lors de notre stage ici à Alger remédier aux lacunes constatées et élaborer une stratégie susceptible de nous permettre de surprendre le Nasr, car rien n'est encore joué», a-t-il dit. En tout cas, les supporters du club gardent une lueur d'espoir quant à la capacité de leur équipe de renverser la vapeur au match retour, car il suffit à leurs joueurs d'y croire et d'oser.