Quelque 120 jeunes, ayant bénéficié de la création de micro-entreprises de nettoyage depuis trois ans, n'arrivent toujours pas à décrocher un marché auprès des collectivités locales. Rencontrés la semaine écoulée en marge du salon de l'emploi organisé à la médiathèque, certains d'entre eux affirment que ces entreprises ont été créées dans le cadre du dispositif ANSEJ (Agence nationale de soutien et d'emploi de jeunes) dans le but de favoriser la création d'activités de biens et services par de jeunes promoteurs et encourager toutes formes d'actions et de mesures tendant à promouvoir l'emploi des jeunes mais, à défaut de plan de charge, elles n'ont bénéficié d'aucune opération. Ces jeunes ont saisi cette occasion pour interpeller les autorités locales afin de trouver une solution à leur problème. De son côté, le directeur de l'EPIC Oran Propreté a déclaré récemment que «certains jeunes ont acquis des camions depuis plus de trois années et continuent de rembourser les banques sans pour autant faire de recettes». Cette situation, qui pénalise ces jeunes, est due à l'absence de plan de charge pour l'EPIC «Oran-Propreté». «La liste de ces entreprises nous a été confiée par le directeur des petites et moyennes entreprises mais on attend toujours le plan de charge pour relancer ces entreprises de jeunes créateurs d'emploi, dans le cadre de la sous-traitance, pas seulement pour permettre la continuité de l'EPIC Oran Propreté mais aussi pour tendre la main aux jeunes entreprises de propreté et d'hygiène», ajoute le même responsable.