- ONU : Ban Ki-moon : attaques «inacceptables» contre des manifestants pacifiques Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a jugé «inacceptables les attaques contre des manifestants pacifiques» en Egypte, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre britannique à Londres. «Toutes les attaque contre des manifestants pacifiques sont inacceptables et je les condamne fermement», a déclaré Ban Ki-moon. Le secrétaire général de l'ONU a par ailleurs appelé à une «transition dans l'ordre et le calme» en Egypte, ajoutant que «les Nations unies sont prêtes à fournir leur aide» au Caire. «J'engage toutes les parties à ouvrir un dialogue et à se faire sans tarder davantage», a-t-il ajouté.
- L'UE demande à Moubarak d'agir «le plus vite possible» vers la transition La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a appelé hier le président égyptien, Hosni Moubarak, à agir «le plus vite possible» pour réaliser la «transition» politique demandée par les manifestants. «M. Moubarak doit répondre à la volonté de la population et les manifestations en sont une expression», a déclaré Mme Ashton lors d'une conférence de presse aux côtés du ministre tunisien des Affaires étrangères, Ahmed Ouneies. «Il doit montrer de façon précise qu'il va réellement de l'avant», a-t-elle ajouté. «Nous devons voir des progrès. Il n'y a pas le moindre doute sur la manière dont nous entendons les mots transition et la transformation» du pays, cela signifie qu'ils doivent avoir «un caractère d'urgence et nous appelons le président Moubarak à faire les choses le plus vite possible», a encore dit Mme Ashton.
- USA : condamnation de la violence contre les manifestants pacifiques Les Etats-Unis «déplorent et condamnent» la violence contre les «manifestants pacifiques» en Egypte, a déclaré hier la Maison-Blanche, se disant aussi «inquiète» des attaques contre les médias sur le terrain. Les Etats-Unis ont réagi hier aux violences sur la place Tahrir du Caire en appelant «toutes les parties à faire preuve de retenue et d'éviter la violence». «Nous réitérons notre appel à toutes les parties en Egypte à faire preuve de retenue et d'éviter la violence. Le chemin de l'Egypte vers le changement démocratique doit être pacifique», a écrit Philip Crowley, porte-parole de la diplomatie américaine, sur son compte twitter.
- Grande-Bretagne : la transition doit démarrer maintenant «La transition doit démarrer maintenant», a déclaré le Premier ministre britannique, David Cameron, hier devant le Parlement. «Une transition qui devait être rapide, crédible et démarrer maintenant». Interrogé lors de la séance hebdomadaire des questions au Parlement sur les déclarations du président américain exigeant que la transition en Egypte débute «maintenant», David Cameron a répondu : «Nous partageons tout à fait cette opinion. La transition doit être rapide, crédible et démarrer maintenant.» Dans une intervention solennelle à la Maison-Blanche, M. Obama avait déclaré mardi : «Ce qui est clair, et je l'ai dit ce soir au président Moubarak, c'est que je crois qu'une transition bien ordonnée doit être significative, elle doit être pacifique et elle doit commencer maintenant.» «Le président (égyptien Hosni) Moubarak dit qu'il va s'en aller et nous respectons cela, mais ce qui importe, ce n'est pas seulement une transition dans le calme, c'est également qu'elle soit urgente, crédible et qu'elle démarre maintenant», a poursuivi David Cameron, chef du gouvernement de l'ancienne puissance coloniale en Egypte. «Il faut être clair : nous sommes du côté de ceux dans ce pays qui veulent la liberté, qui veulent la démocratie et les droits de l'homme... Le gouvernement défend fermement l'idée que des réformes politiques sont nécessaires... La question essentielle est : en ont-ils fait assez ?», a-t-il ajouté.
- L'OTAN : en faveur d'une transition pacifique vers la démocratie L'OTAN a invité hier toutes les parties égyptiennes au dialogue en vue de faciliter une transition pacifique vers la démocratie. «Nous déplorons les pertes en vie humaine et appelons tous les protagonistes en Egypte à ouvrir sans attendre un dialogue ouvert pour permettre une transition pacifique vers la démocratie, dans le respect des droits de l'homme», a déclaré la porte-parole Oana Lungescu. «Nous suivons de près la situation qui change d'heure en heure», a-t-elle ajouté, à l'occasion de ce qui constitue le premier commentaire de l'Alliance atlantique depuis le début de la crise politique en Egypte qui a déjà fait des centaines de morts.
- France : une transition «sans tarder» et «sans violence» Le président français, Nicolas Sarkozy, souhaite que la transition s'engage «sans tarder» et «sans violence» en Egypte où le président Hosni Moubarak a annoncé mardi qu'il resterait au pouvoir jusqu'à la présidentielle de septembre, a indiqué hier la présidence française. «A la suite du discours du président Moubarak, le président de la République réitère son souhait qu'un processus de transition concret s'engage sans tarder et permette de répondre au désir de changement et de renouvellement exprimé avec force par la population», dit la présidence française dans un communiqué. «Il appelle tous les responsables égyptiens à tout faire pour que ce processus crucial se déroule sans violence», poursuit l'Elysée. «Liée à l'Egypte par une ancienne et profonde amitié, la France renouvelle son appui aux aspirations des Egyptiens pour une société libre, démocratique et diverse. Elle sera aux côtés de tous ceux qui entendent conserver un caractère pacifique et exemplaire à l'expression et à la satisfaction de ces attentes légitimes», conclut-il.