Les habitants du quartier Bouyakour, notamment le côté est dénommé Haï Sanaouber, relevant de la commune de Misserghin, interpellent, dans une pétition dont copie a été adressée à notre rédaction, le wali d'Oran, sur la dégradation de leurs conditions de vie. «Des conditions de vie des plus déplorables et qui, devait-on lire, perdurent depuis 20 années. Ces pétitionnaires déclarent être privés du minimum vital et indispensable à tout être humain». C'est ainsi que, et toujours selon ces pétitionnaires, ils ne disposent ni de réseau d'assainissement, ni de voies d'accès bitumées, ni d'électricité. Une situation préjudiciable à leur santé ainsi qu'à celle de leurs enfants, déplorent-ils. Ils font ainsi état de la prolifération de mouches et d'insectes nuisibles ainsi que d'odeurs nauséabondes dans les rues et les trottoirs. Les habitants du quartier Est de Bouyakour considèrent être en danger permanent face au déversement de l'eau en provenance du mont de Bouyakour pouvant ainsi provoquer des inondations. L'absence d'électricité, pour sa part, oblige les 150 familles à vivre dans le noir le plus total et à utiliser des bougies ou à se brancher illicitement la nuit ou à l'aube, relèvent-ils. En conclusion, ces pétitionnaires adressent un pressant appel au premier responsable de la wilaya afin de prendre en charge leurs doléances et leur régler, à titre définitif, le problème des actes de propriété.