Les marchés informels ont repris leur place au Hamiz, particulièrement à la sortie de la ville. Le nombre de ces indus occupants a doublé en l'espace de quelques jours seulement. Les deux côtés de la route se sont retrouvés squattés. Conséquences : la circulation routière s'est, au fil du temps, complètement congestionnée, et les files de voitures atteignent parfois plusieurs kilomètres à la ronde. C'est ainsi qu'à partir du pont de oued El Hamiz jusqu'à la bretelle de la pénétrante est de l'autoroute, des camionnettes chargées de fruits et légumes se juxtaposent les unes devant les autres, formant, au final, un véritable marché à ciel ouvert. La route qui rétrécit considérablement en cet endroit et les automobilistes qui s'arrêtent en deuxième, voire troisième position, créent des embouteillages à longueur de journées. S'ajoutent à cela les ordures et autres déchets laissés par les marchands illicites à même la chaussée, provoquant des désagréments pour les habitants, notamment ceux d'une cité mitoyenne au marché.Notons également que la même présence de marchands illicites est à signaler sur les bords de la route menant du Hamiz au lieudit l'Artisanat. L'agglomération se retrouve ainsi ceinturée par des marchés informels, qui engendrent une véritable congestion routière ; celle-ci pénalise non seulement les habitants de la localité, mais aussi les automobilistes, qui, pour rejoindre les communes limitrophes, sont contraints d'attendre des heures dans d'interminables files de voitures.