80 affaires de vandalisme et de vol de câbles ont été enregistrées par Algérie Telecom à Oran, causant un préjudice financier à cet opérateur estimé à une vingtaine de millions de dinars. Les voleurs de câbles ont encore une fois sévi dans la région de Haï Essabah à l'Est de la ville d'Oran. Durant les dix derniers jours deux cas de vol de câbles ont été enregistrés au niveau de cette zone. Le dernier en date est celui enregistré durant la nuit de samedi à dimanche où des dizaines de mètres de câbles ont été soutirées, environ 200 mètres, selon une source d'Algérie Télécom. Le premier cas a été enregistré au début de la semaine écoulée. Ces actes de vandalisme ont ainsi pénalisé quelque 4.000 abonnés du téléphone fixe et du réseau Internet répartis sur Haï Essabah et la cité AADL. Cette situation a touché aussi une partie de l'Université des sciences et de la Technologie (USTO) et plusieurs administrations installées dans ce quartier. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité. Les bandes spécialisées dans le vol de câbles de cuivre semblent ne reculer devant rien. En plus des pertes qu'elles engendrent à Algérie télécom, elles pénalisent les citoyens. Les zones les moins surveillées sont les plus touchées Durant l'année dernière, près de 80 affaires de vandalisme et de vol de câbles ont été enregistrées par Algérie Telecom à Oran, causant un préjudice financier à cet opérateur estimé à une vingtaine de millions de dinars, alors que plus 11.000 mètres linéaires de câble ont été arrachés du réseau d'Algérie Telecom par ces bandes de voleurs. Souvent, d'importantes quantités de fibre optique, une matière chèrement acquise et ne pouvant être récupérée, sont arrachées par ces bandes spécialisées évoluant notamment aux alentours du chef-lieu de wilaya pénalisant des milliers d'abonnés du téléphone fixe et du réseau Internet. Ces voleurs ne sévissent plus que dans le périmètre périphérique d'Oran et les localités limitrophes mais, depuis un certain temps, ils opèrent également en ville. Néanmoins, les zones relativement recluses et moins surveillées demeurent de loin les plus touchées. Les régions de Aïn-El-Beïda, Es-Senia, El-Mohgoun, El-Menzah (Canastel) et Bir-El-Djir restent les localités où ce phénomène fait rage.