L'institut national de gestion est l'exemple des établissements qui ont réussi l'adaptation de leur formation aux besoins du marché et aux exigences du développement. Anciennement centre de formation administrative (CFA), il est devenu depuis 1991, un institut spécialisé dans la formation de gestion, placé sous la tutelle du ministère de la Formation Professionnelle. Ce changement lui a permis non seulement de combler le vide ressenti dans ce domaine, mais aussi d'introduire de nouvelles disciplines favorisant, à terme, l'accès à la vie professionnelle. Il a pu ainsi satisfaire la demande exprimée en la matière par plusieurs wilayas du centre-ouest du pays. L'institut accueille, en effet, 1 962 étudiants dont 400 en internat, venant de Chlef, de Relizane, d'Aïn Defla, de Tissemsilt, de Tiaret et de Mostaganem. 1 327 d'entre eux sont inscrits à plein temps, 554 suivent une formation sous forme d'apprentissage ponctué par des stages pratiques, trois fois par semaine, et les 81 autres bénéficient de cours du soir en informatique et en gestion des ressources humaines. Nouveaux laboratoires La vocation première de l'institut est la formation de cadres spécialisés, notamment en finances-comptabilité, statistiques et planification, banques, marketing, informatique, stocks et approvisionnements. En plus, il dispense une formation en ressources humaines documentation et archives, droit et secrétariat de direction. L'enseignement est dispensé par 17 enseignants permanents et 117 vacataires. Ce nombre est jugé largement suffisant. « Le recours à cette dernière catégorie d'enseignants nous a permis de combler le déficit enregistré sur le plan de l'encadrement », a indiqué le directeur de l'institut, Tabti Abdelkader. Il est prévu l'introduction, à partir de février 2006, de deux nouvelles branches relatives au contrôle de la qualité et le traitement des eaux. Cette opération, selon le même responsable, interviendra juste après l'achèvement des nouveaux laboratoires et leurs équipements. « Grâce à la formation que nous développons, jeunes et adultes peuvent envisager des débouchés et choisir la discipline de leur choix », souligne M. Tabti qui espère, par ailleurs, voir son établissement donner naissance à une structure pareille au chef-lieu de wilaya afin de répondre à la demande sans cesse croissante des étudiants de la région.