Ils étaient des dizaines de jeunes à venir se regrouper devant la mairie avant d'y interdire tout accès à son personnel non sans réclamer le départ du président de l'APC et de son secrétaire général. Mécontente de la dégradation de son cadre de vie, la population de la commune Ammi Moussa, région ayant grandement souffert durant la décennie de la tragédie nationale, est montée au créneau en assiégeant, pour la deuxième journée consécutive, le siège de l'assemblée locale. En effet, ils étaient des dizaines de jeunes, notamment, à venir se regrouper devant la mairie avant d'y interdire tout accès à son personnel non sans réclamer le départ du président de l'APC et de son secrétaire général. Ces revendications ont été dictées, selon des témoignages, par la fuite en avant de ces responsables devant les problèmes quotidiens de la population, dont le chômage, le désenclavement et l'absence de programmes désignés au logement rural. Les mécontents, qui ont aussi bouclé l'antenne locale de la direction de l'emploi et exigé le départ de son directeur, ont conditionné leur libération des lieux par la venue du wali. «Nous avons passé notre première nuit dans l'enceinte de la mairie et nous sommes décidés à y rester jusqu'à la venue du chef de l'exécutif local pour exprimer notre désappointement», a tenu à souligner un protestataire. Toujours, dans la même région de l'Ouarsenis, soit à Oulja, l'on apprend que la population locale a, elle aussi, emboîté le pas à celle de Ammi Moussa et fermé le siège de l'APC. Ce sont les mêmes revendications qui sont soulevées, apprend-on.