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Le départ du gouvernement exigé
Les égyptiens n'en veulent plus
Publié dans El Watan le 26 - 02 - 2011

L'emblématique place Tahrir, au Caire, a renoué hier avec la mobilisati on populaire. Des milliers d'Egyptiens ont investi les rues du Caire pour célébrer dans la lutte la «révolution du 25 janvier».
Ils réclamaient la dissolution du gouvernement de Ahmed Chafic et la mise en place d'un nouveau gouvernement «composé de technocrates et en finir avec tous les caciques de l'ancien régime». Comme en Tunisie, les Egyptiens, qui ont fait tomber «le pharaon» du Caire, restent fortement mobilisés pour faire aboutir leur révolution. «Le gouvernement de Chafic est inféodé au régime corrompu», proclamaient les milliers de manifestants, hier à la place Tahrir, haut lieu de la contestation populaire. Le gouvernement de Chafic, désigné par Moubarak quelques jours avant sa chute, a conservé en son sein des figures réputées proches de l'ancien dictateur, dont l'actuel Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères. Son remaniement partiel mercredi passé n'a pas convaincu les Egyptiens.
Les manifestants ont demandé également «la dissolution des redoutables services de sécurité d'Etat, la constitution des instances judiciaires indépendantes pour le jugement des ordonnateurs et exécutants des assassinats et de tortures des manifestants lors du soulèvement contre le régime». La coalition des jeunes de la révolution qui a appelé à la manifestation a exigé par la même occasion «la libération de tous les détenus politiques». Pour tenter de se donner un semblant de crédibilité, l'équipe de Chafic a mis en prison des barons du régime de Moubarak. L'ancien puissant ministre de l'Intérieur, Habib Laadeli, celui du Tourisme, Zoheir Jarana et celui de l'Habitat, Ahmed El Magharbi ainsi que l'homme de main de Gamal Moubarak, l'affairiste Ahmed Aiz. La liste s'est allongée après l'arrestation du ministre de l'Information, Anes El Faki, et le président de l'Union des radios et télévisions, Oussama Cheikh. Le gouvernement a présenté solennellement «des excuses» au peuple et le Conseil suprême des forces armées qui dirige le pays a nié «toute existence d'une contre-révolution».
Insuffisant, jugent les Cairotes. «Sans le départ de tous les hommes qui ont servi sous le régime de Moubarak, nous allons continuer à manifester», scandent les manifestants au Caire. Ils réclament également «la dissolution du Parti national démocratique et le jugement de tous ceux qui sont impliqués dans la corruption et la dilapidation des richesses du pays». Des revendications appuyées par le leader de l'opposition, Mohamed El Baradei, qui a déclaré que «la corruption ne concerne pas seulement les hommes de seconde zone. Nous n'avons pas vu jusqu'à présent la mise en cause des barons du système». Il a exigé par ailleurs, «la mise en place d'une nouvelle Constitution». Par ailleurs, la manifestation, qui a duré toute la journée, a été une occasion pour les Egyptiens d'exprimer leur solidarité avec les mouvements de contestation qui secouent la Libye, le Yémen, la Jordanie, le Bahreïn et l'Irak.


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