La ville de Jijel manque cruellement d'infrastructures sportives. Ce constat est unanimement relevé par les responsables des différents clubs activant dans cette ville, où pour s'entraîner ou se préparer à une quelconque compétition, les sportifs passent leur temps à se bousculer devant la seule salle de sport ou l'unique bassin de natation de cette grande agglomération. «Comment voulez vous qu'on réaliser des résultats quand on ne s'entraîne que deux fois par semaine au moment où nos adversaires dans d'autres wilayas le font quotidiennement ? », s'interrogent le dirigeant d'un club de volley-ball. Abondant dans le même sens, un autre membre d'un club de natation fait le même constat et déclare que l'unique bassin, une piscine semi-olympique de cinq couloirs, est surexploité. « Pour s'entrainer, nos athlètes doivent attendre leur tour, car ce bassin est quotidiennement utilisé de 8h à 22h », soutient ce dirigeant. Les équipes de volley-ball et de basketball, confrontées aux mêmes contraintes, s'entraînent elles aussi dans des conditions difficiles à cause de l'indisponibilité de la salle Aberkane, saturée et surexploitée. « Toutes les catégories des équipes de la ville de Jijel s'entrainent dans cette salle, y compris d'ailleurs le club de volleyball d'El Milia », précise notre interlocuteur. L'ouverture prochaine de la salle de sport du complexe Hocine Rouibah à la faveur des travaux de réhabilitation, dont ce dernier a bénéficié après les intempéries de l'automne dernier, est de nature, espère-t-on, à faciliter les choses.