-EBT/Tiaret : BATIOR refuse le règlement des arriérés Les 240 travailleurs de l'ex-EBT-Tiaret, une entreprise publique du bâtiment absorbée depuis le 1er avril 2010 par l'entreprise oranaise BATIOR, sont mécontents et envisagent des solutions pour faire valoir leur droit. «BATIOR refuse de régler, avec effet rétroactif depuis janvier 2010, les arriérés des revalorisations de salaires décidées par la tripartite», fait savoir un travailleur de cette entreprise sacrifiée sur l'autel d'une énigmatique reprise alors qu'elle restait viable économiquement vu son plan de charge dans la région de Tiaret. Un autre dossier en perspective. Les travailleurs mécontents n'ont même pas été alignés sur la grille des salaires de BATIOR. -Transport urbain : l'ETT reprend du service Après une semaine de grève, les 137 travailleurs de l'entreprise de transport de Tiaret reprennent du service au sortir d'une rencontre avec le wali. Les protestataires qui ont eu vent de la venue imminente d'une commission d'enquête dépêchée par le département de Amar Tou en sont revenus à de meilleurs sentiments. La rencontre, tenue au siège de la wilaya en présence du chef de l'exécutif, du directeur des transports et des représentants de l'union de wilaya UGTA, a été un succès. Certaines des revendications brandies par les grévistes ont été prises en charge comme le retour des travailleurs licenciés et l'amélioration des relations de travail. -Tentative d'immolation à Ksar-Chellala : le jeune Abdelhamid se porte bien La vie du jeune Chellali Abdelhamid, 22 ans, est sans danger. Pris en charge par une équipe médicale à l'hôpital de Ksar Chellala, le jeune suicidaire qui a tenté de s'immoler par le feu, il y a quelques jours, est en bonne santé nous ont annoncé, hier, de proches parents. Son acte intervenu devant le siège de l'hôpital Djillali Bounaama et qui lui a valu des brûlures du premier degré est imputé à des démêlés avec ses voisins qui le poursuivaient en justice. Notons que le phénomène de l'immolation a pris des proportions alarmantes ces derniers temps en Algérie à cause de la dégradation des conditions sociales.