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Tunisie. 12e Journées Théâtrales de Carthage
Publié dans El Watan le 03 - 12 - 2005

Chouf ya Ahmed est bien passé jeudi. Il aurait pu cependant subjuguer, n'eut été quelques impondérables dus à sa programmation en une salle non conventionnelle, l'Etoile du Nord en l'occurrence, une salle qui a réduit l'efficacité de son impact.
Le premier de ces obstacles était lié à une technique défaillante pour un spectacle où tout doit impérativement fonctionner comme une horloge bien huilée. Ainsi, la technologie, qui accompagne le spectacle, a été mise en difficulté. De la sorte, la scénographie basée sur l'audiovisuel et la profondeur du champ visuel, une scénographie devant jouer en contrepoint au jeu des comédiens comme de la riche bande sonore, n'a pu remplir toutes ses fonctions dramatiques. Les programmateurs des JTC, sollicités instamment pour un changement de salle plus appropriée, se sont montrés inflexibles. Il reste que les compagnons de Hamza Mohamed Fodil dit Hamouda n'ont pas démérité. La nouvelle mouture du spectacle que l'assistant de Khaled Belhadj a proposé a débouché sur une autre déclinaison de la pièce. A cet égard, si dans la première version le réalisateur avait distribué deux femmes dans des rôles d'hommes, Hamoudi a préféré faire camper les personnages du geôlier et de son prisonnier par des valeurs sûres du théâtre algérien, en l'occurrence Hamoudi lui-même et Karim Boudchiche. Ils sont soutenus dans leur jeu par un trio de pétulantes comédiennes : Tin Hinène, Hamida Zoughmiche et Nawal Awag. Ces changements n'ont pas été sans conséquences. Par ailleurs, le texte de Bouziane Ben Achour, joué en arabe classique, était cette fois bien plus audible, et, dans une certaine mesure, c'est sur lui que la représentation a reposé. Aussi, pour la seconde représentation devant être donnée le lendemain, c'est-à-dire hier, en pédagogue de la scène, Belhadj a situé les creux et donné des indications pour les dépasser. Il venait de découvrir à Tunis son œuvre scénographique « remasterisée », notamment par la main de Abdelhamid Habbati, le comédien et metteur en scène bien connu présent aux 12e JTC. Cependant, le réalisateur de l'œuvre d'origine n'a pas renié les changements nécessités par la nouvelle distribution. El Belliri, qui venait de réussir le cap de la première représentation devant un public connaisseur, était entouré de tous ses amis. Ali Aïssaoui, le téléaste, qui a su le mieux évoquer le théâtre algérien sur la petite lucarne, était du nombre. Hélas, il était dépourvu de sa caméra de l'ENTV, afin de mettre en boîte un autre succulent numéro de Fadaâte El Masrah, une émission censurée sans raison. Quant au longiligne et sympathique Nordine Bechekri, il était également du briefing après spectacle. Egal à lui-même, l'expérimenté régisseur général du TR Constantine a apporté sa contribution pour régler les questions d'intendance. Le soir venu, l'homme s'était mis sur son 31 pour un accueil chaleureux à l'entrée de la salle en direction d'un public qui ne s'est pas laissé séduire par la rude concurrence de la pièce égyptienne qui devait se jouer au même moment, à quelques centaines de mètres. Le même Bechekri a réussi à nouer d'utiles contacts avec d'autres troupes et responsables de festivals pour une éventuelle programmation de Chouf ya Ahmed notamment au Maroc, en France et en Afrique subsaharienne. Enfin, il ne peut ne pas être fait mention dans ce compte-rendu de l'absence remarquée de représentants de l'ambassade et du consulat général à Tunis. Nul d'entre eux n'a daigné prendre attache avec une troupe représentant officiellement l'Algérie. Pis, aucun diplomate n'est venu voir le spectacle. Un bouquet de fleurs aurait-il ruiné les caisses de la représentation diplomatique algérienne à Tunis ?

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