Ayant fait couler beaucoup d'encre, le feuilleton de la parcelle du terrain de la cité Tlydjen, l'une des principales raisons de la démission de Serrar, est en voie de règlement. Soumise à une forte pression, s'apparentant à un bras de force, pour ne pas dire un lynchage médiatique, la commune, propriétaire du terrain s'étendant sur une superficie de 7300 m2, vient de trouver une solution médiane au quiproquo. L'institution précitée va dans les prochains jours provoquer une session extraordinaire de l'agence foncière. La révision du POS4 (plan d'occupation de sol) et le transfert grevé d'affectation de la parcelle, au profit de la SSPA/ ESS, seront les deux points à l'ordre du jour du conclave. La cession du terrain se fera, nous dit-on, sur la base d'une estimation des services des domaines devant donc évaluer la valeur marchande de cette assiette. «Comme le droit public et le droit privé sont difficiles à concilier, la mairie qui défend à la fois les intérêts de l'agglomération et de l'Entente, un patrimoine immatériel, a d'une manière intelligente et responsable pu démêler un tel écheveau. Le transfert vers l'agence sera bénéfique pour les différents protagonistes (municipalité, riverains et club)», dira Mohamed Yahiaoui, un expert financier, membre du groupe de travail chargé du dossier. Avec une telle démarche, la municipalité de Sétif évite ainsi un grave problème juridique. Etant donc un EPIC (Etablissement public industriel et commercial), l'agence foncière est en mesure de réaliser des projets en partenariat avec la SSPA/ ESS qui se bat dans d'inextricables problèmes financiers. La proposition de l'hôtel de ville qui ne voulait en aucune manière prendre la moindre décision concernant les biens de la ville faisant, faut-il le rappeler, face au niet des riverains, a été entérinée dimanche 6mars 2011, par le groupe de travail (regroupant des représentants des autorités locales, des experts et membres de la SSPA/ ESS.). Mieux encore, les présents qui ont tenu compte de la position des habitants de la cité, se sont mis d'accord pour transformer le projet de la promotion immobilière en parc aquatique. Cette proposition a été, nous dit on, approuvée par le wali qui a assisté à une partie des travaux de la réunion, la troisième du genre en une semaine. Notons à toutes fins utiles que la parcelle en question, en plus de 7 locaux, est occupée par l'Entente depuis 1984, selon un bail de location de 30 ans qui expirera en 2014. Soit deux ans après la fin du mandat de l'actuelle équipe municipale qui ne veut pas avoir des démêlés avec la justice. Serrar reprend les commandes Abdelhakim Serrar, le désormais ex-président CSA-ESS (club sportif amateur), a annoncé hier, lors d'un point de presse, qu'il reprend du service en qualité de président du conseil d'administration (PCA) de la SSPA/ESS. Avant de se prêter aux questions des journalistes, le numéro un de la société a tenu à rendre hommage au wali et maire de Sétif n'ayant, d'après lui, ménagé aucun effort pour aider le club phare de Aïn Fouara à surmonter la dernière crise qui a failli emporter tout l'édifice. Selon Serrar, les 100 000 DA, octroyés par les pouvoirs publics à titre de prêt seront consacrés à la réalisation d'un parc aquatique. La société de l'Entente, qui devra, dit-il, créer à court terme plus de 460 postes d'emplois directs, va réhabiliter l'Hôtel de France et se lancer par ailleurs dans divers projets économiques. Pour la présidence du CSA, Hacen Hamar, l'actuel président de la section, est pressenti pour succéder Serrar. Ce dernier compte revoir à la hausse la valeur de l'action et sur l'apport de deux ou trois gros investisseurs devant booster le capital de la SSPA, estimé pour l'heure à 1,2 milliard de dinars.