Suite à l'article paru dans l'édition d' El Watan du 3 mars 2011 dans lequel M. Ziani Chérif Ayad, metteur en scène de théâtre, se déclare «victime d'une censure» de la part du ministère de la Culture, ce dernier nous a fait parvenir le droit de réponse suivant : s'agissant du projet de programme 2010-2011 de M. Ziani Chérif Ayad, le département théâtre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» a lancé un appel à concours pour l'écriture de textes dramatiques en relation avec l'événement avec comme date limite le 10 juillet 2010, et une commission ad hoc a été installée à l'effet d'examiner et de sélectionner les projets. M. Ziani Chérif Ayad a fait parvenir directement son projet, daté du 30 août 2010, au ministère de la Culture qui l'a transmis au département théâtre, lequel l'a reçu le 5 septembre 2010. Malgré les délais largement dépassés, le département a quand même examiné le projet à titre exceptionnel et demandé au concerné de transmettre, dans les plus brefs délais, les textes dramatiques écrits y afférents afin de les soumettre à la commission de lecture. M. Ziani Cherif Ayad n'a pas jugé utile de transmettre les textes demandés par la commission, ayant décidé de soustraire unilatéralement au règlement. Malgré cela, l'intéressé écrit dans une lettre rédigée 3 mois après : « ... Je soulignerais cependant mon regret de constater que notre projet, avec la qualité de son contenu et du collectif de création qui le caractérise soit soumis à l'évaluation d'une commission ... ». En termes clairs, M. Ziani souhaite se placer au dessus de tous les autres metteurs en scène porteurs de projets et ne respecte pas la déontologie à laquelle il appelle. S'agissant de la programmation des pièces de M. Ziani dans les différents espaces, au demeurant autonomes dans leur fonctionnement et leurs programmes, il convient de noter que M. Ziani a été accueilli par le théâtre régional de Sidi Bel Abbès le 27 août 2010 et par la maison de la Culture de Mascara, en collaboration avec le théâtre régional de Mascara, le 24 août 2010. Croyez, M. le directeur, en l'assurance de ma parfaite considération.