L'un des barons a été condamné par contumace à 20 ans de prison ferme pour trafic de stupéfiants. Il fait aussi l'objet de cinq mandats d'arrêt pour différentes affaires. La brigade de recherche relevant du groupement de la gendarmerie a mis fin à un réseau de trafic de stupéfiants qui avait pour chefs deux barons de kif recherchés au niveau national. Les gendarmes ont saisi, lors du traitement de cette affaire, 8 kg de kif traité dans le quartier Dhaya ex-Petit Lac. La marchandise prohibée se trouvait dans un véhicule. Le chauffeur de ce véhicule et un baron de kif résidents du quartier ont été arrêtés. S'en est suivie l'arrestation de deux autres personnes dont un autre baron de kif résidant à Sidi Chahmi. Ce dernier est, selon le commandant de la brigade de recherche, condamné par contumace à 20 ans de prison ferme pour trafic de stupéfiants. Il fait aussi l'objet de cinq mandats d'arrêt pour différentes affaires. Les quatre mis en cause seront présentés à la justice demain pour association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants. La même brigade a enregistré, depuis le début de l'année en cours, la saisie de près de 19 kg de kif. Durant le mois de janvier, 10 kg de kif ont été saisis par cette brigade qui a alors démantelé un réseau composé de 8 individus qui ont tous été incarcérés. Accusation aggravée Pour la quantité restante, elle a été saisie à l'issue de plusieurs affaires de détention et de consommation de stupéfiants traités par la même brigade. Lors d'un point de presse, le comandant de la brigade de recherche du groupement d'Oran a relevé une baisse de 40,28% des affaires de trafic de stupéfiants en 2010 par apport à l'année 2009. En 2010, 212 affaires de trafic de stupéfiants ayant permis la saisie de 63,77 kg de kif, 21 grammes de cocaïne et 7835 comprimés psychotropes, ont été enregistrées par les gendarmes alors qu'en 2009, l'on compte 355 affaires suivies de la saisie de 408 kg de kif, 733 grains d'opium et 331 comprimés de psychotropes. Signalons, que dans les affaires de trafic de stupéfiants, l'inculpation d'association de malfaiteurs est prononcée également contre les mis en cause. «L'association de malfaiteurs est un crime en soi qui aggrave l'accusation liée au trafic», a expliqué le commandant de la brigade de recherche qui a relevé une hausse dans le nombre des affaires d'association de malfaiteurs. 90 ont été enregistrées en 2010 selon le bilan présenté par ce dernier.