-La CNR déclare la chasse aux trafiquants La non-déclaration des décès de personnes en retraite par les parents ne cesse d'occasionner des pertes, se chiffrant en milliard de centimes à la Caisse nationale des retraités (CNR). Il faut savoir qu'à l'insu de la CNR, des membres de certaines familles, plutôt indélicats, continuent à percevoir la pension des défunts. Pour neutraliser ce trafic qui ne dit pas son nom, les responsables de la CNR ont décidé de se lancer à la chasse de ces trafiquants. En effet, au niveau de la Caisse, l'on exigera dorénavant la présentation d'un certificat de vie délivré par les autorités compétentes, ainsi que la fiche individuelle avec la mention en marge «Non décédé». Ces fiches d'état civil seront désormais exigées annuellement. La CNR compte aussi mettre sur le terrain des assistantes chargées de confirmer les informations concernant les retraités. -L'administration, la bête noire des personnes âgées Au lieu d'améliorer ses prestations, il arrive que l'administration complique davantage la vie de ses administrés. C'est le cas, par exemple, des habitants de la localité Chaâbet El Ameur (Boumerdès), qui sont contraints de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour se faire établir un extrait d'acte de naissance.Le problème se pose quand il s'agit des personnes du troisième âge. En effet, tous les gens nés avant 1957 et résidant à Chaâbet El Ameur sont obligés d'aller à Lakhdaria pour obtenir ce fameux document, alors qu'ils disposent, comble du paradoxe, d'une mairie dans leur lieu de résidence. Inutile de dire que tous ces personnes âgées - qui très souvent sont malades - se seraient bien passées d'un tel déplacement. -Hommage à George Acampora, rescapé de la guillotine Hier, au cours d'une cérémonie présidée par Mostefa Boudina, organisée au siège de l'association nationale des anciens condamnés à mort, un vibrant et chaleureux hommage a été rendu à George Acampora, ancien condamné à mort, par ses compagnons d'armes. Aujourd'hui âgé de 83 ans, George Acampora fut un militant de la cause nationale et de la cause ouvrière au sein du Parti communiste algérien (PCA) dans les années 1940-1950. Avec un «commando de choc», il prit part, notamment, à l'attaque du commissariat de police de la Redoute (El Mouradia). Fait prisonnier fin août 1956, il fut condamné à mort et partagea la cellule de Serkadji avec Mustapha Fettal.Dans une courte allocution, George Acampora mit en exergue le rôle des ouvriers dans la lutte armée pour l'Indépendance nationale. -Une première scolaire à Tamanrasset Les potaches en vacances vont se mettre au championnat national de football au niveau de la ville de Tamanrasset, qui accueille, pour la première fois, une manifestation sportive de ce genre. On annonce plus de cinq cents participants entre cadets et cadettes, pour un tournoi qui s'étalera du 24 au 30 mars. Plusieurs wilayas seront présentes à cet événement que Tamanrasset veut organiser avec succès.