Certaines marques de renom ont présenté des voitures de sport ayant participé et décroché des titres mondiaux sur de grands circuits. Ainsi, au pavillon G, fief de la marque Renault, la Mégane RS Trophy a épaté le grand public. Il faut dire qu'avant sa mise en circulation, cette authentique voiture de course fait déjà le spectacle. Basse d'à peine 4 cm du sol, cette Mégane ne pourra rouler que dans des circuits à niveau de terrain étudié. Ses portières en élytre évoquent celles d'une Lamborghini, alors que ses ailes body-buildées feront pâlir de jalousie. Bref, cette Mégane allie élégance et efficacité. Performances explosives assurées car son immense aileron arrière et ses multiples entrées d'air sont là pour le confirmer. Sous le capot, un autre élément qui ferait bien notre affaire. C'est le V6 de 360 ch placé en position centrale arrière et réservé à la compétition. Le V6 Renault-Nissan 3.5 poussé à 360 ch à 7000 trs/mn et 390 Nm à 4500 trs/mn par les ingénieurs de Nissan Motorsport ! Sans oublier la boîte Sadev semi-automatique (séquentielle). Le poids à vide laisse rêveur également : 955 kg. Il est vrai, pour être plus réaliste, ce moteur nécessite d'être refait tous les 5500 km et la carrosserie en fibre composite n'est pas très viable en grande série... Comparée à sa devancière, la nouvelle Mégane RS Trophy offre 20% d'appui supplémentaire et 15% de résistance en moins à l'air, soit un gain global de 40% en termes de performance aérodynamique ! La Chevrolet Cruz WTCC fait son show Au pavillon A, un autre goût à la compétition digne d'une américaine. La vraie Chevrolet Cruz WTCC (World Touring Car Championship) fait son show, sous le thème de la célébration des 100 ans de Chevrolet et des 10 années de Diamal. Pour cela, un stand spécial anniversaire est dressé à l'intérieur du pavillon du groupe Diamal. La championne du monde en titre des constructeurs, équipée du tout nouveau moteur 1.6 Turbo conforme aux dernières règles techniques mises en place par la FIA, associée à une boîte manuelle à cinq rapports ainsi qu'une motricité intégrale arrière pilotée par le champion du monde en titre Yvan Muller. Pour ceux qui veulent connaître son palmarès : en 2009, la nouvelle Cruze WTCC fait ses débuts en course et épate immédiatement le public avec deux victoires de ses conducteurs, Rob Huff et Nicolas Larini, lors sa troisième course à Marrakech. Quatre autres victoires viendront enrichir la liste des succès. Une année après, la Chevy décrochait sept victoires, le championnat des constructeurs et celui des conducteurs (Yvan Muller). Ce palmarès lui vaut une 2e place au podium sur 22 courses disputées. La 308 RCZ était le coup de cœur du grand public. Exposée aux pavillon central, cette lionne toute féline reprend un air d'une 308 CC avec des proportions bien galbées des deux côtés latéraux, un toit en carbone noir ainsi qu'un béquet arrière qui s'élève au hayon arrière du véhicule. Une sportive mais pas n'importe qui ! Dotée d'un turbo à géométrie variable de marque «Honey Well», cette forte du circuit se distingue par un moteur diesel, un 2.0HDI équipé d'un filtre à particules (FAP) développant 200ch à 3750 tours/minute, un couple maximum de 400 NM (Newton mètre) qui pousse de 4000 à 4500, le tout associé à une boîte de vitesses à 6 rapports. Cette puissance est manifestée par l'ajout de bouteilles de Nitro installées à la place des sièges arrières et commandées par des boutons à partir du tableau de bord afin de propulser la bête au-delà de sa puissance logique. Côté suspension, Peugeot a tenu à équiper le bolide avec sa propre suspension qui est maître dans le domaine. On retrouve à l'arrière des amortisseurs à double compensation. Cette 308 RCZ assure un bon freinage en se dotant de freins avant piston étrier de marque Brembo (française) ainsi que l'arrière qui est équipé de séries. A l'intérieur, l'habitacle demeure fade et austère ! Il n'y a que la console de bord qui reste gainée de cuir rouge bordeaux. Tout le reste a été dégarni afin d'installer des barres de protection croisées. Autre détail, le volant à trois branches et les sièges baquets sont de marque Sparco. Pour les fans de cette voiture, la 308RCZ détient des victoires en catégorie diesel des 24h du Nürburgring (Allemagne) au mois de mai 2010. L'insolite est au pavillon «A» chez Sovac qui, comme à l'accoutumée, n'a pas manqué son coup avec la nouveauté surprise Porsche. Cinq merveilles noires au menu : 1- Une Boxter équipée d'un moteur central 2,9 l développant 255 ch affichée au prix de 9 millions de dinars. 2- Une Cayman de 3,4 l développe 320 ch. 3- Une Carrera qui frôle les 20 millions de dinars. 4- Une Panamera de 3,6 l en 6 cylindres développe 300 ch. Les quatre bolides associés à des boîtes 7 rapports. Et enfin, un Cayenne diesel 6 cylindres de 240 ch, boîte 8 rapports tiptronic (conception Audi). Chez les Japonais, on note la présence de la Nissan Z370 avec ses deux déclinaisons Boxter et toit rigide. Subaru ferme le bal avec sa Subaru Impreza WRX STI qui possède sous son capot un 2,5 l essence à 4 cylindres à plat qui couvre la 300 ch/6000trs/min pour un couple maximum de 407nm/4000trs/min. Une boîte manuelle à 6 rapports équipe ce véhicule ainsi que son point fort 4 roues motrices permanentes commandées par un bouton pour contrôler indépendamment la force motrice entre l'avant et l'arrière. Autre détail, la Impreza équipée de disque ventilé avant/arrière. Un équipement intérieur riche qui semble satisfaire l'acquéreur de cette japonaise. Elle est cédée au tarif de 6,29 millions de dinars. Le modèle exposé a déjà trouvé son possesseur !
