L'Algérie produira prochainement des véhicules Mercedes Benz. C'est ce qui ressort du protocole d'accord signé, hier, par l'Algérie représentée par le ministère de la Défense et le ministère l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion de l'investissement, l'allemand Daimler ainsi que par le Fonds d'investissement Aabar d'Abou Dhabi. Ce protocole consiste, en deux mots, en la modernisation et l'extension de la plateforme de production de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba. La cérémonie a été présidée par le ministre délégué auprès du ministère de la Défense, Abdelmalek Guenaïzia, en présence de Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Karim Djoudi, ministre des Finances, et Mokhtar Chahboub, PDG de la SNVI. A l'issue de ce protocole d'accord, une société mixte algéro-émiratie a été créée, bénéficiant du concours technologique du groupe allemand Daimler. Ce protocole porte sur la fabrication de véhicules industriels de la marque du constructeur Mercedes Benz sur le site de la SNVI de Rouiba.Dès la première année, la société procédera à la mise à niveau des anciennes structures de la SNVI et s'est fixé l'objectif de produire 8500 unités/an de tous les types de véhicules de la marque. Dans les cinq prochaines années, la société a pour objectif la fabrication de 16 500 véhicules industriels destinés à satisfaire les besoins du marché national. Par ailleurs, cet accord a comme objectif la relance du réseau national de sous-traitance industrielle et de réussir une intégration locale à travers la fabrication de moteurs au niveau du complexe de Oued Hmimine (Constantine). Le projet devrait créer 3500 postes de travail.
