Le projet des 200 Logements sociaux participatifs (LSP) de la commune de Bachedjarah semble devenir chimérique. A peine lancés en 2001, les travaux ont été arrêtés, l'assiette de terrain étant en litige entre le président de la coopérative agricole et l'OPGI de Hussein Dey. Quatre ans plus tard, le chantier est toujours à l'arrêt, car le litige n'est pas encore réglé. Les bénéficiaires, inquiets, ont saisi le ministre de l'Habitat par le biais d'une lettre ouverte datant du 29 novembre dernier. Ils sollicitent son intervention afin de mettre un terme à cette situation de « blocage » qui n'a que trop duré. « Nous, bénéficiaires des 200 logements LSP de Bachedjarah, attirons votre attention sur les agissements d'un individu qui a réussi à bloquer le démarrage du projet et mettre ainsi dans le désarroi total 200 familles démunies qui avaient repris espoir le jour où ils reçurent leur convocation pour fournir le dossier CNL », est-il écrit dans la missive. Selon les termes de cette missive, les travaux avaient repris le 19 avril 2003, suite à une injonction du wali d'Alger de l'époque. Mais le bonheur des familles bénéficiaires n'a duré qu'un mois et voilà que le chantier s'arrête pour une seconde fois. Le représentant des bénéficiaires, Merzak Amellal, a estimé qu'il y a anguille sous roche. Il ne comprend pas pourquoi le chantier demeure toujours à l'arrêt en dépit de l'acte de vente du terrain et du permis de construire que détient l'OPGI. Les bénéficiaires se sont rapprochés du service contentieux de l'OPGI, en vain. « Aucune explication ne nous a été donnée », a indiqué M. Amellal. Devant cette situation de blocage qui met leur espoir en otage, les bénéficiaires attendent un geste du ministre du secteur à même de « mettre à nu les desseins néfastes des forces occultes qui ne s'embarrassent d'aucun scrupule pour faire le malheur de 200 familles ».