Cherrad en larmes dans les couloirs des vestiaires, Saïfi agressé par des supporters à la sortie du terrain et qui répond à l'agression, Waseige hors de lui à la suite d'une question crue posée par un journaliste sur un résultat catastrophique pour le football national, Waseige encore qui annonce, sans le dire, sa démission, Raouraoua qui n'avait pas manqué de dire à l'arbitre central ce qu'il pensait de sa décision d'expulser Cherrad, Achiou totalement abattu mais consolé par plusieurs supporters satisfaits de sa prestation et des journalistes virulents dans leur approche de la rencontre lors de la conférence de presse de fin de match. En arrière-fond de cette ambiance de tristesse et d'abattement des Algériens, il y avait les joueurs gabonais qui exultaient sur le terrain et dans les vestiaires. Leur entraîneur Jaïrzinho qui ne cessait de verser des larmes de joie, fruit de l'excellente prestation de ses joueurs et du résultat enregistré sur le terrain. La liste des faits marquants qui ont caractérisé cette rencontre Algérie-Gabon de ce dimanche 5 septembre est encore longue. Une rencontre précédée de pas mal d'autres faits dans la matinée. On citera l'incapacité de la formation algérienne de se déplacer dans la matinée sur le stade d'El Hadjar pour une séance de décrassage pour cause de route Annaba-El Hadjar barrée par des émeutiers. L'incendie du niveau inférieur de la tribune d'honneur qui, bien que sans trop de dégâts, avait nécessité l'intervention de la Protection civile durant plusieurs heures. Il y a eu enfin cette fin de rencontre houleuse où des milliers de supporters en colère s'étaient attaqués à toutes les voitures sur leur chemin et aux éléments de la brigade antiémeute. Il y a ces milliers d'autres supporters qui n'arrêtaient pas de pleurer la défaite de leurs favoris.