Les déchets ménagers n'ont pas été pris en charge par les différentes équipes de nettoiement de la municipalité. La fin de non-recevoir des responsables de la commune de Sétif, qui n'ont pas voulu ouvrir le débat avec les travailleurs de la commune, -lesquels ont observé, lundi, une journée de grève, -n'a pas été du goût des travailleurs. Ces derniers n'ont pas repris hier le travail. Ce débrayage s'est répercuté sur les affaires et l'environnement du citoyen, pris entre le marteau et l'enclume. D'autant plus que les déchets ménagers, qui n'ont pas été pris en charge par les différentes équipes de nettoiement de la municipalité, débordent ici et là. La fermeture du siège de l'état civil et de ses annexes a, le moins qu'on puisse dire, accentué la déprime des citoyens, qui ne peuvent, de ce fait, retirer un document administratif. «Nous comprenons les difficultés des travailleurs de la commune qui ont le droit de revendiquer, mais on ne doit pas non plus prendre le citoyen en otage, sachant qu'en matière de ramassage des ordures ménagères et de délivrance de pièces administratives, aucun service minimum n'a été assuré», objectent des citoyens. Pour rappel, la révision de l'actuelle grille des salaires et du statut particulier des personnels de la commune et des corps communs sont les principales causes du débrayage. La revalorisation du salaire de base et des différentes primes et indemnités, est, en outre, consignée dans la plateforme de revendications. Les questions relatives à la rémunération des heures supplémentaires et l'intégration des contractuels et agents activant dans le cadre du filet social, n'ont pas été omises par ces travailleurs. L'annulation de la loi obligeant le contractuel à démissionner avant de prendre part à tout concours de recrutement est l'autre préoccupation. Tout comme les questions relatives aux affectations des femmes de ménage et des gardiens des écoles primaires qui, faute de remplaçants, ne peuvent bénéficier aussi facilement de leur congé.