Une convention de financement du projet d'assistance technique portant sur la mise en place d'un marché de l'électricité au Maroc, en Algérie et en Tunisie et son intégration progressive dans le marché de l'électricité de l'Union européenne a été signée, hier, au siège du ministère de l'Energie et des Mines. La convention porte sur le financement de l'étude des marchés de l'électricité du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie et leur intégration au marché de l'électricité de l'Europe, en application du protocole d'accord signé par l'Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Commission européenne, en décembre 2003 à Rome, à l'issue de la 4e conférence euroméditerranéenne des ministres de l'Energie. Le protocole d'accord a été signé par le directeur de l'énergie, Saïd Akreche, et l'ambassadeur de l'Union européenne, Lucio Guerrato, chef de la délégation de la Commission européenne en Algérie, en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et des ambassadeurs du Maroc et de la Tunisie. La convention porte sur un montant de 6,2 millions d'euros dont 5,6 millions d'euros pour le compte de la Commission européenne et 600 000 euros comme contribution des pays bénéficiaires. L'Algérie, grâce à sa position centrale, a été choisie comme chef de file dans cette opération, expliquant ainsi le choix d'Alger comme lieu de signature, a indiqué le ministre de l'Energie. L'équipe du projet sera installée à Alger. Selon Chakib Khelil, l'accord porte notamment sur l'étude sur la structure du marché, le plan de stratégie pour le développement des marchés, l'audit des méthodologies de prévision de la demande électrique, les dispositions juridiques et les projets d'infrastructures. Le projet d'intégration des marchés de l'électricité est l'un des objectifs du partenariat euroméditerranéen dans le secteur de l'énergie.