Une série de rencontres sera organisée à partir de la semaine prochaine par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) en vue d'examiner la progression «préoccupante» du commerce illicite à Oran, apprend-on de l'Union qui relève que les trois derniers mois ont été marqués par une recrudescence des activités commerciales informelles. Pour rappel, les autorités locales avaient suspendu les opérations coup de poing depuis le début de l'année en vue d'apaiser les tensions à cause de la hausse des prix des denrées alimentaires. Les contrôles se résumaient aux prix de l'huile et du sucre. De ce fait, les commerçants informels ont profité de cette vraisemblable trêve, ce qui a donné à une prolifération de certaines activités. L'UGCAA parle d'une progression du marché informel à 20% depuis janvier. L'on relève à cet effet que le marché des fruits et légumes reste le plus illustratif sur la question puisque 80% des commerçants qui exercent dans les marchés de quartiers ne disposent pas de registres de commerce, selon la même source. En 2010, plus de 900 commerçants exerçant des activités sédentaires sans registre de commerce ont été recensés à Oran.