Les habitants de Ouled Sidi Brahim bloquent le siège de l'APC Les habitants de la commune d'Ouled Sidi Brahim, à 60 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya, Bordj Bou Arreridj, ont bloqué, hier, le siège de l'APC, réclamant l'amélioration de leur cadre de vie. Cette action intervient une journée après qu'ils ont bloqué l'entreprise chargée de la réalisation d'une tranche du gaz naturel. Ils étaient des centaines à prendre d'assaut le siège de la mairie qu'ils ont occupé pendant une bonne partie de la journée d'hier. Selon le comité du village, la décision de cette action a été prise unanimement par les villageois lors d'une assemblée générale vendredi dernier, ayant regroupé tous les habitants. A la lecture de la plateforme contenant 26 revendications, transmise aux responsables concernés, et dont nous détenons une copie, il convient de dire que les villageois manquent vraiment de tout, du moins certaines habitations, n'ayant ni eau potable, ni assainissement, ni gaz naturel. «Les habitants ont décidé d'observer un sit-in devant le siège de l'APC, en guise de protestation contre ce projet de gaz naturel qui prive une grande partie des citoyens», dira un représentant, qui exige la présence du wali pour rouvrir le siège.
Sit-in des chômeurs devant le siège de l'APC d'El Achir De nombreux jeunes d'El Achir, à 10 km du chef-lieu de la wilaya, se sont rassemblés hier matin devant le siège de la commune pour réclamer du travail. Pour les autorités locales, l'APC ne dispose pas d'emplois pour ces milliers de demandeurs. «Il n'y a que les postes d'IAIG, et c'est très insuffisant pour répondre à toutes les demandes», nous a confié une source proche de l'APC. «Mais, le lancement dans quelques jours du chantier du dédoublement et d'électrification de la voie ferrée Thenia-Bordj Bou Arréridj ouvrira des opportunités d'embauche aux jeunes de la région», a-t-on jouté. Grève illimitée à la maternité la cour de la maternité du secteur public Belhocine Rachid, de Bordj Bou Arréridj, a été encore une fois prise d'assaut par les sages-femmes, aides-soignantes, auxiliaires de puériculture et agents des services hospitaliers. Le bras de fer entre le personnel et la directrice continue. Les grévistes réclament le départ de la directrice, seule condition à la reprise du travail. Selon le syndicat, les soins des mamans et des bébés seront assurés «avec courage et professionnalisme» par le personnel, mais les tâches moins urgentes ne seront pas effectuées. Pour sa part, la directrice qui a qualifié la grève d'illégale, parle de manipulation. Et d'ajouter que la porte du dialogue est toujours ouverte.