Les services de l'APC d'Oran ont recensé, dernièrement, un total de 172 parkings auto informels en milieu du tissu urbain, «improvisés» pour la plupart au centre ville, à proximité d'administrations et sièges d'entreprises privées et étatiques, ainsi que les hôpitaux et centres commerciaux, où l'on enregistre un grand flux de la population. Nos interlocuteurs des services communaux ont signalé que l'ensemble de ces parkings sont «gardés» par des jeunes, pour la plupart du quartier, qui se donnent le droit de fixer les tarifs de gardiennage en fonction de la demande sur certaines places du parking, ce qui ne manque pas de créer des conflits entre les gens qui veulent stationner et les «gardiens de parc improvisés», allant jusqu'à des agression corporelles. L'on signale à ce propos que ce stationnement anarchique est sévèrement sanctionné par les services de police qui ont enregistré, au courant de l'année passée, 11 814 cas de stationnement interdits, où l'on a établi 32 594 amendes pour infraction au code de la route. Il faut dire que le manque d'aires de stationnement au niveau de la ville a largement contribué à l'inflation de l'anarchie de la circulation routière, sachant que les automobilistes n'ont, parfois, d'autre choix que de se garer sur des ruelles étroites, entravant ainsi la circulation des autres voitures. Rappelons que, pour remédier à la situation, les autorités locales ont initié des projets de réalisation de parkings à étages à travers la wilaya d'Oran, dont celui de Haï Es-Sabah qui s'étale sur une superficie de 27 000 m⊃2;, avec 4 étages et une capacité d'accueil de 400 voitures, et le parking de Bir El Djir d'une superficie de 1800 m⊃2;, 7 étages et une capacité de 370 voitures.