Zine Cherfaoui, journaliste au quotidien El Watan, est assigné à résidence en zone internationale de l'aéroport de Damas, en Syrie, depuis jeudi 7 avril. Notre confrère s'y est rendu pour couvrir les événements en cours dans ce pays. C'était compter sans les réflexes médiévaux encore tenaces chez les dirigeants des pays arabes : empêché de quitter l'aéroport, Zine se verra, en plus, dessaisi de son passeport ainsi que de ses bagages. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) exprime ses plus vives préoccupations face à cette véritable prise d'otage et exige la mise en liberté immédiate de notre confrère et la restitution de ses documents et bagages. Le Syndicat, qui dénonce naturellement ce comportement appartenant à une autre époque de la part des autorités syriennes, n'en reste pas moins scandalisé par le silence des autorités algériennes, restées indifférentes au calvaire d'un journaliste algérien en terre étrangère. Il est vrai qu'en la matière, le pouvoir algérien n'a jamais constitué un modèle. Le secrétaire général Kamel Amarni