A l'instar des autres clubs, le MC Oran a repris le chemin des entraînement sous la direction d'un nouveau staff technique formé de Sabah Benyacoub et Madjid Medjadj, deux hommes qui ont déjà travaillé au Mouloudia. Le premier a été joueur, alors que le second a eu l'honneur de diriger le MC Oran au début des années 1990. La reprise des entraînements n'a pas rassuré les fans hamraoua qui s'inquiètent beaucoup des bruits de couloir qui donnent la moitié de l'effectif partante. Après ceux de Haddou Moulay, qui a rejoint l'USM Alger, et Daouad Bouabdallah, qui a préféré l'ES Tunis aux clubs algériens, c'est au tour de Mazri de préparer ses valises qu'il devrait poser à Mascara ou à défaut du club de la ville de l'Emir l'ASM Oran. Nouredine Gaïd, Kouider Boukassassa et Réda Acimi, eux aussi, seraient sur le départ. Cette saignée ne semble pas inquiéter outre mesure les dirigeants du Mouloudia qui tablent sur les jeunes pour assurer la relève. De toute manière au complexe des Castors où le MCO se prépare, les jeunes sont plus nombreux que les anciens qui semblent avoir définitivement déserté le Mouloudia. Les problèmes financiers, les querelles personnelles, le climat pas du tout propice à l'expression des talents, la pression de l'environnement, la scission dans la grande famille hamraoua, l'épisode Elimam ont fini par dégoûter bon nombre de fidèles. Aujourd'hui, le président Meziane Mourad se retrouve en train de ramer pour rassembler un effectif digne de ce nom pour pouvoir faire face aux dures exigences de la division nationale I. Le stage prévu à l'étranger, en Turquie plus précisément, devrait permettre aux deux entraîneurs en place de mener un travail de préparation qui fera du MC Oran une équipe préte le jour J. Difficile de prévoir ce que sera l'avenir immédiat d'un club qui n'a pas fini de manger son pain noir.