Des habitants de la commune de Bordj El Bahri, à l'est de la capitale, ont organisé un rassemblement devant le siège de l'APC. Ils demandent la constitution d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur plusieurs problèmes que vivent les habitants de la commune depuis des années. «Nous demandons une commission d'enquête qui lèvera le voile sur le trafic foncier ainsi que sur l'attribution de logements à ceux qui n'y ouvrent pas droit», dira un habitant protestataire. Par ailleurs, les habitants du Houch «Cofis», qui se trouve près de l'Enita, ont placé des banderoles où l'on pouvait lire : «Nous demandons une régularisation des habitations que nous occupons depuis des dizaines années.» La situation du Houch, qui compte une soixantaine d'habitations de fortune, n'est guère reluisante. Les baraques s'enchevêtrent dans un espace restreint, manquant de toutes les commodités devant rendre la vie acceptable au sein du domaine. En plus de la route, qui n'est qu'un sentier battu qu'empruntent difficilement les piétons été comme hiver, les habitations du Houch ne sont pas raccordées au réseau d'assainissement. «Toutes les habitations du domaine sont dotées de fosses septiques qui sont périodiquement vidées par leurs propriétaires», nous affirme un habitant du domaine, et d'ajouter : «Nous avons entamé nombre de démarches pour résoudre ce problème. Nos doléances sont restées sans suite.»